Trois rangs de femmes aux yeux bandés scandent sur un beat oppressant :
« Ce n’était pas ma faute/ Ni de celle du lieu/ Ni celle de mes vêtements/ Le violeur c’était toi… »
Accompagnée d’un index accusateur pointé droit devant, cette performance du Collectif « Las Tesis » a été créée le 25 novembre, simultanément à Valparaíso et à Santiago, au Chili, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes …
Cette dénonciation chantée et dansée des violences sexuelles contre les femmes est désormais reprise et traduite dans de nombreux rassemblements militants aux 4 coins du monde…
Mettre en scène les thèses d’auteures féministes, telle est la proposition du collectif pluridisciplinaire LasTesis – d’où son nom, “LesThèses”.
Et c’est donc au travers d’une performance dans une langue du quotidien, avec de la musique électro et des effets visuels forts (les yeux bandés d’un foulard noir) que les quatre femmes de LasTesis entendaient faire connaître certaines vérités méconnues du public sur les violences sexistes.
Source : Paulina Sepúlveda pour La Tercera et Le Courrier International